De plus en plus de sauvaginiers se tournent vers l’étranger, l’une des destinations favorite des chasseurs de gibiers d’eau est l’Écosse. Facile d’accès, à 2 heures d’avion, ou la possibilité d’y aller en voiture, c’est à la fois une destination de rêve pour ces paysages somptueux que pour la variété et la quantité de gibiers que l’on y trouve. Chassez à la levée du jour oies et canards, puis le lapin, faisan ou bécasse l’après-midi avant de faire une nouvelle passée au couché de soleil. L’Écosse est l’une des seules destinations à offrir tant de diversités. Cependant, même au pays des Highlands, la chasse aux migrateurs reste, par définition, pleine de mystère. Pierre-Jean est guide pour l’agence Univers Chasse Pêche. Grand spécialiste du Royaume-Uni, pour lui l’Écosse est tout simplement le paradis du chasseur. Seules deux agences en France peuvent vous proposer la chasse aux oies sur les îles Orcades. UCP vous offre ce luxe.
Les Orcades, paradis des oies
Mais avant de partir à la chasse, posons-nous les bonnes questions. Tout d’abord : que sont les Orcades exactement ? Il s’agit d’un archipel situé au large de la côte nord de l’Écosse. 20 000 Orcadiens peuplent 16 de ces 67 îles verdoyantes, la majeure partie de la population résidant sur la « main island ». Question météo, du point de vue des sauvaginiers c’est le paradis, du point de vue des touristes, c’est l’enfer : du vent… beaucoup de vent ! De la pluie… beaucoup de pluie ! Mais pas de quoi effrayer les chasseurs de gibier d’eau qui se réveillent le sourire aux lèvres lorsqu’ils entendent le vent souffler et battre la pluie. Le biotope semble avoir été dessiné spécifiquement pour séduire les oies et les canards lors de leur migration. Des cultures, des prairies d’herbe verte et tendre, des marais, des points d’eau et une proximité continuelle avec l’océan… forcément, c’est une île !
Le phénomène « chasse aux oies » dans les Orcades est assez récent. Depuis quelques décennies, les couloirs migratoires, notamment des oies cendrées, se sont déplacés et passent désormais inévitablement par les Orcades. Ces oies, qui viennent majoritairement d’Islande, succombent à l’attrait de ces îles qui leur offrent le gîte et le couvert l’espace de quelques jours ou de quelques semaines. Si l’oie cendrée compose dans l’immense majorité les tableaux des chasseurs, les oies à becs courts font fréquemment de brèves apparitions, ajoutant un peu de diversité. Côté canards : siffleurs, colverts et sarcelles se partagent le podium. Garrots et pilets restent anecdotiques, bien que fort appréciable lors des tempêtes ou des grands froids.
Résumons : si vous voulez chasser le gibier d’eau sur des territoires sauvages avec l’impression d’être seul au monde (avec des oies) durant quelques jours… les Orcades sont votre prochaine destination. Et si le fait de décrocher quelques oies qui rentrent dans vos formes vous fait oublier le vent, le froid et la pluie… partez-y vite !
Comment choisir le bon guide de chasse ?
Mais attention, s’il y a beaucoup d’oies et de canards dans les Orcades, il y a aussi beaucoup de guides de chasse. En revanche, de bons guides… il y en a peu, très peu même. La sélection du meilleur guide fait partie de notre travail avant même de parler chasse. Car le sérieux d’un guide ne se juge pas uniquement à son comportement dans le champ ou à sa manière d’utiliser les appeaux, mais bien en amont. Nos guides s’imposent un repérage quotidien de plusieurs heures. Un sacerdoce qui leur permet de connaître parfaitement l’état de la migration et les options de chasse pour les jours suivants.
Les guident doivent en permanence avoir un plan A, mais aussi un plan B… et C, car le gibier migrateur nous réserve constamment des surprises. Sur l’archipel, les guident décident généralement « d’attaquer » un champ lorsqu’ils ont repéré un groupe de 150 à 300 oies se nourrir depuis plusieurs jours sur la même zone. Ils décident ensuite, en fonction des vents annoncés et de la topographie du terrain, de l’endroit où se dissimuleront les chasseurs et de la mise en place des formes. Aux Orcades, 30 à 50 formes « full body » et « floquées » suffisent à leurrer plusieurs dizaines, ou centaines, d’oies. Nos guides, de grands gaillards écossais pour la plupart, font donc preuve d’un professionnalisme qui justifie donc la qualité de ce séjour de chasse, mais également les tableaux réalisés. Mais attention, pas de massacre… dans les Orcades, nous venons pour chasser le gibier d’eau. Nos guident respectent depuis longtemps une limite de 10 oies par matinée et par chasseur. De quoi contenter l’immense et écrasante majorité des chasseurs amoureux de ces oiseaux.
Des oies, des oies et encore des oies !
Mais passons dans la peau du chasseur. Il se lève de bonne heure, avale un café et un biscuit, enfile ses bottes ou ses waders puis saute dans la voiture du guide. Quelques instants plus tard, il met un peu « la main à la patte » pour faire les affûts et disposer les formes. Le but du jeu étant d’avoir le temps de boire un café avant le lever du jour et d’attendre patiemment les premières oies. Le soleil (souvent caché) se lève et le concert commence. Les oies donnent de la voix avant de se lever pour rejoindre les zones de gagnage. Et que le spectacle commence ! Attentif, le chasseur quête les oies à l’horizon. Lorsque les bandes se dessinent au loin, tout le monde se cache, main sur le fusil, tête baissée, en train de zyeuter à travers le filet les oiseaux qui se rapprochent. Le guide donnera le GO donc pas d’impatience, tout le monde doit en profiter et rien de sert de tirer loin… à part manquer ou blesser. Lorsque les oies sont sur les formes, les chasseurs s’appliquent. Il faut faire abstraction du spectacle grandiose pour choisir un oiseau et le décrocher proprement. Ces actions se réitèrent durant une paire d’heures lorsque le guide prend la sage décision de lever le camp pour laisser tranquilles les oiseaux qui pourront reprendre leur cycle d’alimentation.
Puis le soir, rebelote. Mais sur les canards cette fois. Bien sûr, et même si l’on chasse principalement de petites mares, cela n’exclut pas de tirer à nouveau des bandes oies, venues passer la nuit au calme dans les terres. Aux Orcades, les canards, colverts, siffleurs ou sarcelles, sont de véritables missiles. Ils rentrent tard, à la nuit et dans le vent. Les ailes sifflent et les ombres passent pendant que les chasseurs tentent de poser leurs yeux sur les canards. Plusieurs centaines de canards peuvent rentrer en quelques minutes sur un petit point d’eau. Hallucinant ! Oui je sais ! Surprenant, même pour les chasseurs aguerris. Des conditions de chasse vraiment sauvages, parfois difficiles, où le ratio cartouches/canards n’est pas toujours en faveur des chasseurs, même des bons tireurs. Mais l’essentiel n’est pas dans le tableau. Une dizaine de canards et quelques oies en moyenne, juste de quoi ravir les chasseurs !
Comment bien préparer son voyage de chasse ?
Partir aux Orcades, cela se prépare. Premièrement, car les places sont limitées. Eh oui, les Français ne sont pas les seuls à aimer le gibier d’eau et Anglais, Écossais et Irlandais ont depuis plusieurs années attrapé le virus des Orcades. Mais ne vous inquiétez pas, en réservant quelques mois (6 à 12) à l’avance, vous trouverez sans difficulté des dates libres. Réservez à l’avance, c’est aussi faire des économies sur la partie aérienne. Comptez des billets à partir de 300 euros par voyageur. Vous pouvez toujours demander à l’organisateur la meilleure période.
Il vous répondra qu’il y a de bonnes et de moins bonnes chasses du 1er septembre au 31 janvier. En effet, nous faisons des limites (10 oiseaux/matinée/chasseur) tous les mois de la saison et il est donc difficile de se prononcer sur les meilleurs moments. Cela dépend aussi de la migration, de la météo, du vent, du bon vouloir des oies… Mais partons du principe que le pic migratoire est généralement fin novembre, début décembre. Mais aussi que le début de saison permet de chasser des oies moins habituées aux ruses des chasseurs. Et pour finir que la fin de saison, avec une météo souvent propice à la chasse du gibier d’eau, réservent souvent de belles surprises. Bref, venez quand vous avez des vacances !
Réserver des mois à l’avance, c’est aussi la possibilité de se préparer. L’équipement sera similaire à celui utilisé en France lorsque la météo n’est pas bonne.
Prévoyez assez pour rester au chaud et au sec durant les passées. Bottes ou waders, à chacun sa préférence, le but étant de ne pas « faire le plein d’eau » dans les fossés écossais. Partez du principe qu’il vaut mieux ramener des oies qu’un rhume donc privilégiez les tenues coupes vents et suffisamment imperméables. Vous trouverez votre bonheur en terme d’équipement de grande qualité sur la boutique de Toutpourlahutte.fr. Ne vous embêtez pas à transporter vos armes, c’est coûteux et très difficile pour les Orcades. Les guident vous loueront sur place des Benellis, des Berettas et des Brownings en excellent état. Pas d’excuse donc si vous manquez une volée d’oies en train d’atterrir dans vos formes.
Voyagez aux Orcades, avec une organisation sérieuse, tant au niveau des guides (matériel, repérage, 4X4) que de l’agence (garantie professionnelle, assurance, licence) représente un budget intermédiaire. Trois jours de chasse coûtent 1 690 euros par chasseur. Ajoutez à cela les billets d’avion, les cartouches et des quelques dépenses personnelles sur l’île… donc comptez un billet de 2 000 à 2 300 euros en fonction de votre aéroport de départ et de votre consommation de whisky… pardon… de cartouches !
Allez-y pour passer un bon moment entre amis, tirer de beaux oiseaux, voir des densités spectaculaires de gibiers d’eau, revenir avec quelques filets d’oies et de belles photos où votre femme pourra vous admirer posant fièrement à côté d’une vingtaine d’oies ! Pas de massacre, mais des résultats très corrects avec en moyenne une trentaine d’oiseaux par jour et par groupe. Bien sûr c’est une moyenne, et nous faisons parfois plus et parfois moins… mais les sauvaginiers savent de quoi je parle 🙂
Vous avez pour projet de réaliser un voyage de chasse ? Vous avez déjà eu la chance de partir à l’étranger pour chasser ? N’hésitez pas à partager vos expériences ou questions en commentant cet article, Pierre-Jean se fera un plaisir de répondre à vos attentes.
Bonjour, je suis vivement intéressé, donc j aurai aimer avoir plus d information sur le trajet France Écosse à savoir si vous avez des informations sur les meilleurs tarifs ( aéroport et compagnie) la ville de l atterrissage et le transfert entre la ville d arrivée et le lieu du séjour. Les tarifs exacts et ce que ça comprend exactement. Faut il prévoir un accompte à la réservation et combien? En attendant votre réponse mes sincères salutations. Mr Savonnet Édouard.
Bonjour Edouard,
Merci de me contacter sur mon email ucp.pj@orange.fr ou de me communiquer vos coordonnées (téléphone ou mail) afin que je puisse vous faire parvenir une brochure et vous donner toutes les informations nécessaires.
Restant à votre disposition.
Pierre-Jean Lacombe
Bonjour.
Pouvez-vous me faire parvenir une brochure et toutes les informations nécessaires
Je vous remercie.
Bonjour Christian,
Merci de me contacter sur mon email ucp.pj@orange.fr afin que je puisse vous faire parvenir une brochure et vous donner toutes les informations nécessaires.
Restant à votre disposition.
Pierre-Jean Lacombe – Univers Chasse Pêche
pouvez m adresser une brochure avec tarif, lieu, ect pour un groupe de 4 a 6 personnes merci salutation BONIN PHILIPPE
Bonjour Philippe … pouvez-vous m’envoyer un mail sur ucp.pj@orange.fr ? Je vous ferais passer notre programme.
Restant à votre disposition.
Pierre-Jean Lacombe – UCP