Nous débutons une nouvelle série d’articles consacrés à la connaissance des espèces que nous convoitons. Dans ce premier essai, nous nous sommes intéressés à l’oie rieuse. Vous retrouverez toutes les informations, parfois insolites, sur la reproduction, l’espèce, la migration, etc… N’hésitez pas à commenter cet article avec vos suggestions et questions.
L’oie rieuse en 5 points
Véritable trophée du sauvaginier, l’oie rieuse fait rêver. Son chant si atypique offre aux chasseurs d’incroyables sensations lorsqu’il fend le silence de la nuit. Ceux qui ont déjà eu la chance d’être réveillé par cette mélodie pourront témoigner de ces émotions. La population d’oie rieuse à travers le monde se porte plutôt bien, voici cinq informations à savoir sur cette espèce.
1- L’oie rieuse mesure de 64 à 81 cm pour une envergure qui s’étend de 130 à 165 cm. Plus petite que l’oie cendrée, sa taille permet également de la différencier de l’oie naine. Elle peut peser de 2 à 3,3 kg, le mâle étant généralement un peu plus gros que la femelle. Le signe distinctif de l’oie rieuse est son front blanc qui entoure le bec. Chaque individu dispose d’une combinaison unique de barres noires sur le poitrail. Ses pattes sont oranges et le bec rose ou orange.
2- L’oie rieuse est l’une des oies les plus répandue à travers le globe. Sa répartition s’étend sur 1 à 10 millions de km2 (estimation). Elle est présente sur trois continents : Amérique du Nord, Europe et Asie. Sa population mondiale est estimée à 2,9 à 3,3 millions d’individus.
3- L’oie rieuse est très fidèle, le couple migre et reste ensemble durant plusieurs années. Les jeunes oisons sont autonomes dès la naissance, mais ils peuvent rester avec leur parent jusqu’à la période de reproduction suivante. Ils peuvent même par la suite rester dans le même groupe. L’oie rieuse atteint sa maturité sexuelle à 3 ans.
4- L’oie rieuse migre généralement la durant la nuit. On peut facilement la reconnaître au vol grâce à son chant atypique. Elle est très bavarde.
5- Il existe 5 sous-espèces d’oie rieuse : Anser Albifrons Gambelli – A. A. Sponsa – A. A. Tule. Ces 3 sous-espèces sont uniquement présentes sur le territoire Nord-Américain. Enfin, les deux sous-espèces Anser Albifrons Flavirostris et A. A. Albifrons sont réparties en Europe et en Asie.
L’oie rieuse : migration
Chacune des sous-espèces de l’oie rieuse dispose d’une répartition géographique bien précise. Les Anser Albifrons Gambelli – A. A. Sponsa et A. A. Tule nichent dans la toundra d’Alaska et dans le grand nord Canadien. Ils migrent ensuite jusqu’en Californie, Texas et Louisiane ainsi qu’au Mexique. La sous-espèce Anser Albifrons Flavirostris niche sur les côtes du Groenland. Sa population se divise ensuite pour migrer sur la côte Est des Etats-Unis ou, beaucoup plus à l’Ouest, jusqu’en Ireland. Enfin, l’oie rieuse Anser Albifrons Albifrons est celle que l’on peut rencontrer en France. Elle niche dans la toundra russe et sibérienne puis passe ses quartiers d’été en Europe et en Asie.
Fait tout à fait exceptionnel, une oie rieuse baguée en Russie a été prélevée en Arkansas, aux USA.
Fiche d’identification : L’oie rieuse
Sous-espèces : Anser albifrons albifrons – Anser albifrons flavirostris – Anser albifrons elgasi – Anser albifrons gambelli – Anser albifrons sponsa
Estimation de la population : 2,9 à 3,3 millions d’individus
Période de reproduction : fin Mai / début Juin
Nombre d’oeufs : 5 à 8
Incubation : 27 à 28 jours
Envol des jeunes : entre le 40 et 43ème jour
Alimentation : herbivore – graminés et plantes herbacées.
Crédits : By MPF – Own work
vraiment bien comme article tres instructif je les regarde toujours